Dominique Rocheteau Et Ses Fils
Dominique Rocheteau Et Ses Fils – Tout démarre sur la presqu’île charentaise à Étaules, une quasi-île à 75 kilomètres de La Rochelle (face à l’île d’Oléron). Ce groupe a toujours comporté au moins un Rocheteau. Les footballeurs courent dans la famille de Domi. Toute sa famille – papa, oncle et cousins – sont des joueurs de football.
Les frères Rocheteau, Gérard et Serge, vivent ensemble dans une spacieuse et jolie maison de la rue du même nom. Le jardin est maintenant aménagé pour le football, donc ni plantes ni fleurs n’y seront jamais plantées. Les frères se contentent de fumer simplement la pipe à l’ombre des acacias. Seuls les rosiers effrayants seront autorisés.
De plus, aucune porte ne sera jamais construite. parce que le porche peut être utilisé à bon escient. Quand le petit Dominique naît le 14 janvier 1955, tout le monde respire le football. Domi reçoit sa première paire de chaussures équipées de crampons pour son deuxième anniversaire. Infusé d’un esprit de compétition, il ne cessera jamais de s’efforcer d’être le meilleur en tout.
Le seul moment où lui et son père ne sont pas d’accord, c’est quand le vieil homme part à la chasse. Quand il s’agit d’animaux, le pur écologiste Dominique préfère les voir vivants et libres. Et Domi explose de rage à mesure qu’il mûrit et apprend que la pétrochimie constitue une menace pour les ostréicoles. Dominic a grandi dans un cadre naturel et non pollué grâce à son père et son oncle qui vivent de l’ostréiculture. Il prétend qu’il aurait choisi d’être un marine au lieu d’un joueur de football.
Dans les années 1960, les premiers exilés arrivent à Royan. Dominic est retraité dans un lycée et une ville qu’il méprise parce qu’ils sont “trop précieux et trop gourmands”. Mais ses prouesses footballistiques à 10 ans sont si remarquables que l’école décide d’avancer sa naissance de deux ans.
Secrètement, il devient le chef de l’équipe alors qu’ils participent aux tournois ASSU pour le lycée. Abel Elie, son entraîneur, reconnaît immédiatement qu’il a hérité d’un garçon exceptionnel : Elie est le champion de France militaire en titre du 110 mètres haies et du saut en longueur.
Dominic était l’élève modèle que tout enseignant espère avoir une fois dans sa carrière. Il était extrêmement inhabituel pour un garçon de son âge (13 ans) d’absorber des coups sans les rendre. Jamais auparavant je n’ai été témoin d’une telle démonstration de virtuosité du jeu de jambes. Même s’il n’était pas le plus rapide de l’école, il était définitivement le plus fort. Je suis convaincu qu’il est devenu un marathonien de classe mondiale.
Commandant de garnison visionnaire
Pierre Garonnaire, qu’on ne peut arrêter et à qui l’on reproche souvent de chercher trop loin ce qui est juste sous ses pieds, découvre vite Dominique Rocheteau. En juin 1971, il assiste à un tournoi de football junior. Domi n’est même pas dans le top vingt. Pourtant, le talent snob stéphanois n’a qu’un seul nom dans son passeport « top secret » : « Rocheteau : Dribble exceptionnel ».
Un mois plus tard, Dominique effectue un stage chez les Verts. Il n’est pas convaincu car il se sent trop jeune et aimerait passer un peu plus de temps avec la famille qui compte tant pour lui mais qui vit si loin de Saint-Étienne. Il prend la décision d’attendre encore un an.
Mais le 10 août, une scène se produit qui va tout changer. Au mois d’août, le Garonnaire nous avait rendu visite. Ma famille et moi avons déjeuné ensemble et avons décidé que je partirais l’année prochaine.
Le vice-président du club rochelais fait une apparition extraordinaire à Garonnaire, où il traite les affaires de tout le monde. Ils nous ont carrément menti devant tout le monde. Nous étions assez énervés. Pour cette raison, j’ai décidé de partir tout de suite. Après avoir été tellement secoué par les agissements de mon chauffeur, j’ai décidé que je ne voulais plus retourner à La Rochelle.
J’ai signé à l’ASSE.L’ASSE propose des logements pour stagiaires rue Jean-Baptiste David. Dominique regarde avec une impatience jubilatoire son bien le plus précieux : un changeur automatique de records (Get Back, He Jude, Revolution… épargnera bientôt aux jeunes habitants de l’immeuble les coups de poing qu’ils recevront des voisins).
Le jeune Charentais partage la F3 avec Cohuet, Olivain, et Pêcheur (et Merchadier pour quelques semaines). Nous vivons dans un appartement en ville dont nous avons nous-mêmes les clés. J’avais 16 ans à l’époque et j’avais toujours vécu comme un retraité. De plus, j’étais le seul à poursuivre mes études et à aller au lycée. Par conséquent, j’avais peu de respect pour les experts. La journée, je fréquentais le lycée du Portail Rouge, et le soir, je participais à la formation amateur. Ces événements ont duré deux ans.
J’ai terminé le début et la fin. Je faisais tout correctement, mais j’ai finalement réalisé qu’il était impossible de jongler avec les deux tâches à la fois. En deuxième année de lycée, j’ai arrêté de faire beaucoup d’efforts car j’étais dévoré par une seule envie : me former avec des professionnels dans l’espoir de saisir mon opportunité.
J’ai eu une note d’échec en mathématiques qui m’a finalement coûté mon baccalauréat.Il est évident que la vie rue Jean-Baptiste David n’arrange pas les choses. La contre-culture de l’époque était dirigée par des jeunes hommes. Cela comprenait l’art et le cinéma expérimental, la littérature et la musique rock.
La première sélection nationale a eu lieu le 28 mai 1972. Les Juniors Tricolores de France remportent le Tournoi de Dunkerque. A cette époque, il rencontre Michel Hidalgo, qui le décrira plus tard comme “un ailier de droite anti-conventionnel, toujours efficace et dangereux”.
Après avoir subi de multiples blessures lors du tournoi de 1973 à Duisbourg, Domi a été promu de l’aile droite au poste de titulaire de l’équipe de France junior. Il marque des buts à volonté et est universellement considéré comme.
Dominic gagne en humilité tout au long de son séjour à Saint-Étienne. Il se rend compte que rien ne peut être laissé au hasard dans une grande équipe. Elle est accueillie et encouragée par ses partenaires commerciaux potentiels. Rocheteau incarne la maturité en décidant d’ignorer l’appel au service militaire plutôt que de le laisser devenir un obstacle à sa carrière.
En juin 1973, il s’enrôle dans le bataillon de Joinville. De nombreux Stéphaniens (dont Lopez, Santini, Repellini, Synaeghel, Sarramagna et Patrick Revelli) ont réchauffé la position pour la vague précédente et ont laissé leur marque sur le bataillon. Guy Briet, l’entraîneur bourguignon, a été présenté à Rocheteau par Bathenay.
Il s’installe pour elle sur le patronyme méditerranéen de Doumé. Il fera des efforts supplémentaires pour l’épuiser car le jeune Charentais semble trop gentil avec ses adversaires. Ses partenaires de combat sont Six, Rust, Delestre et Laposte.
Hélas ! Le soir du 19 avril 1974, Dominique est grièvement blessé… à Gerland. Six minutes qui vont coûter au jeune stéphanean ailier l’équivalent d’un an de calvaire. Il fait toujours partie de l’équipe et le docteur Trillat, chargé de remettre Rocheteau sur pied, est furieux des lenteurs administratives qui ont fait souffrir les Stéphanois pendant des jours.
Même si l’opération a réussi, l’homme masqué a été grièvement blessé. Heureusement, rien n’arrive aux ligaments. La situation n’est pas claire. Cependant, après seulement trois mois, il semble déjà épuisé. Robert Herbin réintègre l’équipe professionnelle, mais en août, Dominique l’engueule.
Puis la série noire sera complète avec un second claquage et une luxation des membres. Les espoirs et les attentes du jeune footballeur fluctuent jusqu’en février 1975. Il aimerait que tout s’arrête une seconde. Plus tard, il souhaitera ne pas s’être fait si mal et juste “exploser”. En ce qui concerne l’épopée européenne de 1974-1975, il ne peut tout simplement pas briller contre des équipes comme Split, Chorzow ou Munich.
Mais en juillet 1975, il fait son retour triomphal. Leeds, qui a récemment été battu en finale de la Coupe d’Europe par le Bayern, disputera un match amical contre le club. Il entre en seconde période avec les Verts derrière, 1-0. Après dix minutes, il entre et marque un but direct du pied droit avec une frappe du pied gauche, en disant: “Je ne suis pas du tout gauche, et à l’entraînement, je suis mauvais avec ce pied.” Il n’y a qu’un seul jeu où je peux vraiment le lancer.
Après cela, Rocheteau est une étoile brillante pour les équipes vertes et bleues pendant une courte période. C’est à cette époque qu’il cède et commence à porter des protections tibiales. Il n’aime pas tout ce qui ressemble à une restriction de sa liberté, mais il sait qu’il doit trouver un moyen de le résoudre. Jean-Michel Larqué est pour lui une source d’inspiration, un supporter et un compagnon de route depuis qu’il a rejoint le club.
Sportivement et médiatiquement, Dominique Rocheteau s’est imposé. Ses charmantes caractéristiques minoennes et son style de jeu charismatique en font un favori instantané des fans. Il dégage un air de mystère et de sophistication tout en restant cool et recueilli. Il n’a pas fallu beaucoup plus pour le transformer en une icône du sexe – il porte maintenant le nom “Angel Green”, qui ne le quittera jamais.
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